Année: 2012 Durée: 41' 57'' Rappel: Homo sapiens et Homo neanderthalensis sont deux espèces appartenant au genre Homo. La mise en correspondance des travaux de la paleoanthropologue Anne Dambricourt-Malassé avec les investigations de l'orthodontiste Marie-Josèphe Deshayes pose la question de l'apparition d'un nouveau genre humain, succédant au genre Homo. Dans cette interview à suspense, le journaliste scientifique Patrice Van Eersel, co-fondateur de Libération, du périodique Actuel et du magazine Nouvelles Clés, auteur du livre "Du pithécanthrope au Karatéka ", expose l'incroyable polémique qui déstabilise la mécanique darwinienne: les précurseurs de l'homme évolueraient depuis 60 millions d'années non par le jeu du hasard et de la sélection naturelle, mais conformément à une loi qui semble indiquer que cette évolution suit une direction inscrite dans les espèces. Comme l'explique Patrice Van Eersel, l'affaire est délicate, car il ne s'agit pas de donner une justification scientifique aux théories créationnistes.
Patrice Van Eersel poursuit en citant les idées du géologue russe Vladimir Vernadski, lequel a montré comment la vie, dès son apparition sur la terre, a profondément modelé son sol et son climat. Ainsi, l'homme non seulement contrarie la loi de l'évolution par sélection naturelle, avec son organisation sociale, mais il exerce, par sa technologie, un impact anti biotique sur la planète - il en détruit la vie -. Vernadski conclut qu'il est impératif que nous refondions notre technologie de manière à la rendre biocompatible. Parnis les pistes à suivre, Patrice Van Eersel mentionne le biomimétisme ...
45 minutes haletantes qui débouchent sur une injonction motivante ! Source: RFI - Et si une nouvelle espèce humaine était en train de naître ? Ecouter également Les grandes étapes de l’émergence de la conscience, Anthropologie édifiante avec André Langaney {enclose L_apres_Homo_sapiens_arrive_t_il.mp3} Télécharger | 29435 Kb | Année: 2012 Durée: 54' 28'' Cet enregistrement contient une interview d'un ingénieur hydrologue, Vazken Andreassian, lequel répond à différentes questions sur le thème de l'eau. L'eau constitue un élément fascinant. Comme le souligne Vazken Andreassian, contrairement au pétrole ou au charbon, l'eau n'est pas détruite par son utilisation. Elle se pollue, puis est épurée et régénérée par la nature. Il n’est pas inutile de le rappeler: l'eau constitue une ressource - renouvelable - et non une matière première. Vazken Andreassian parle également des inondations dites centennales, contre lesquelles il est très difficile de se prémunir. Ceci est dû notamment à la difficulté de conserver la mémoire des crues de grande ampleur qui surviennent très rarement. L'eau joue un rôle tellement central pour toute les activités humaines et pour la vie dans son ensemble qu'il vaut la peine de mieux la connaître pour mieux l'apprécier et mieux la respecter ! Source: RFI - Et si nous allions manquer d'eau ? Ecouter également Regards nouveaux sur l'arbre {enclose L_eau_cet_element_hors_du_commun.mp3} Télécharger | 25540 Kb | Année: 2002 Durée: 3 H 36' 07'' Jacques Benveniste, docteur en médecine, chercheur émérite, ancien directeur d'une unité de recherche importante à l'INSERM, cité dans tous les manuels de médecine pour sa découverte sur les plaquettes sanguines, s'exprime longuement dans cette interview. Jacques Benveniste, qui se dit lui-même essentiellement rationnel et attaché aux méthodes d'investigation scientifiques, réalise des expériences en 1984 qui l'amèneront à proposer un nouveau paradigme sur la manière dont les molécules interagissent: nous sommes en présence d'un échange d'informations, lequel ne dépend pas à la structure des molécules elles-mêmes, mais constitue une interaction d'ordre électro-magnétique, immatérielle donc. Ce qui toutefois met la science en ébullition contre le chercheur, c'est sa seconde découverte dite de la mémoire de l'eau, laquelle apporterait un fondement théorique à l'homéopathie, discipline honnie par la médecine académique.
Jacques Benveniste enregistre dans un fichier informatique sonore (.wav) la signature fréquencielle d'une molécule active, la caféine par exemple. En faisant jouer ce fichier à travers une bobine électro-magnétique, le principe actif de la caféine s'exprime et produit les effets de la molécule d'origine sur des cellules cibles dans une éprouvette. Il est possible également, par le même procédé électro-magnétique, d'informer de l'eau avec la fréquence enregistrée. Cette eau agit ensuite sur la cible de la même manière que si elle contenait physiquement le principe actif testé, même plusieurs jours après avoir été exposée à la fréquence de la molécule.
Une fois de plus, avec les travaux de Jacques Benveniste, la science académique montre les limites que lui impose son dogmatisme. Ici, elle aura réussi dans son rôle d'Inquisition, brisant la carrière d'un chercheur brillant, courageux et - l'avenir le montrera vraisemblablement - précurseur. Source: Radio Ici & Maintenant Ecouter également Jacques Benveniste - la mémoire de l'eau, Se nourrir de lumière: la science au défi, Génodique - mariage de la musique et de la biologie {enclose Jacques_Benveniste_Kepler_de_la_biologie.mp3} Télécharger | 101310 Kb | | Année: 2011 Durée: 44' 12'' Le généticien Miroslav Radman est passionnant lorsqu'il évoque ses recherches sur le vieillissement. Dans cette interview, il explique qu'il faut distinguer 2 causes du terme de la vie humaine: les maladies - cancer, affections neurodégénératives, cardio-vasculaires - et l'oxydation des molécules qui composent les cellules. Si l'on élimine les maladies, l'espérance de vie de l'homme est de l'ordre de 120 ans. Par contre, si l'on réduit ou élimine le processus d'oxydation cellulaire, fixer une limite chiffrée à la longévité humaine n'est plus scientifique: selon Miroslav Radman, 500, 1000 ans sont envisageables. Des expériences montrent qu'en inhibant l'oxydation de la cellule, celle-ci rajeunit, à mesure qu'elle renouvelle - naturellement - les éléments qui la constituent. Le rajeunissement des cellules entraîne celui des organes, puis celui du corps entier ... Source: RFI - Pourrait-on devenir immortels ? Ecouter également Homme augmenté, humanité divisée, Jacques Blamont - une vision sans complaisance de l’avenir, L’insoutenable fardeau des retraites: la jeunesse désabusée !, Peut-on doubler la longévité de l'être humain ?, Perspectives démographiques pour le milieu du siècle, Nano + bio + info + cogno = transhumanisme {enclose En_route_vers_l_eternite.mp3} Télécharger | 20724 Kb | Année: 2011 Durée: 57' 43'' Les Fab Labs sont ces espaces collaboratifs dans lesquels des geeks (individus férus de technologie et de gadgets de pointe) se réunissent pour fabriquer ou détourner des objets ou des composants électroniques, une forme de hacking, dans le bon sens du terme, mais qui ne se cantonne pas à des cibles logicielles. Ces ateliers recourent notamment à des imprimantes 3D, des machines capables de former couche par couche des objets en matière synthétique.
Les Fab Labs fonctionnent sur le modèle de l'open source: les plans détaillés des objets fabriqués sont mis en libre accès sur internet. Ils peuvent être modifiés et améliorés par la communauté. Il devient ainsi possible de se détacher de la disponibilité de pièces détachées, pour, par exemple, réparer des appareils qui devraient autrement être remplacés par du matériel neuf.
Le concept de Fab Lab semble susceptible d'apporter une certaine émancipation aux consommateurs qui le souhaitent. Il irait dans le sens de la relocalisation et de la décentralisation de l'économie industrielle. A suivre ! Participants: Nicolas Lassabe, ingénieur chercheur à ONERA, co-fondateur d'Artilect, Philippe Langlois, co-fondateur du /tmp/lab et Alexandre Korber, membre du /tmp/lab. Source: France Culture, Place de la toile - Les Fab Labs Ecouter également Les objets connectés arrivent, Joël de Rosnay - La société fluide, Internet, le nouveau pouvoir de l'individu, Hacking et vulnérabilité de la société industrielle, Le Web dans quelques années: renversant ! A voir: une démo impressionnante d'imprimante 3D {enclose Les_Fab_Labs.mp3} Télécharger | 27064 Kb | Année: 2010 Durée: 57' 31'' Cet enregistrement se penche, d'un point de vue scientifique et philosophique, sur la question de l'augmentation de l'espérance de vie humaine. Miroslav Radman, biologiste moléculaire, explique qu'une durée de vie de 150 ans ou plus n'est plus de l'ordre de la science fiction. Se pose la question de l'utilité de la prolongation de la vie, voire de l'accessibilité à l'immortalité. Sur un plan biologique, une espèce évolue par le mécanisme du mélange des patrimoine génétiques qu'apporte la reproduction, donc le renouvellement des générations. Une espérance de vie accrue, voire infinie, réduirait ou éliminerait cette source de diversité et de régénération. Autre question: une vie sensiblement plus longue apporterait-elle une sagesse que notre longévité actuelle ne permet pas d'acquérir ?
Miroslav Radman, citant des cas de longévité exceptionnelle en dépit d'un mode de vie peu respectueux de la santé, propose d'étudier ceux qu'il appelle "les robustes": quels sont les caractéristiques génétiques qui ont permis à des fumeurs ou buveurs invétérés de conserver leur vivacité jusqu'à un âge avancé ?...
Cet enregistrement soulève des questions intéressantes tout en montrant l'étroitesse d'une approche strictement limitée à des considérations matérialistes. Source: France Culture, Science publique - L'être humain peut-il espérer vivre beaucoup plus longtemps ? Ecouter également En route vers l'éternité, En route verrs l'éternité, Perspectives démographiques pour le milieu du siècle, Nano + bio + info + cogno = transhumanisme {enclose Peut-on_doubler_longevite_etre_humain.mp3} Télécharger | 26970 Kb | |